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Biographie de Claude Monet

Monet naît à Paris en 1840. Dès l’âge de 16 ans, il peint des caricatures satiriques et fait la rencontre du peintre Eugène Boudin, qui l’amène avec lui peindre la nature.
À Paris, il rencontre Auguste Renoir, Frédéric Bazille, Alfred Sisley, le noyau de ce qui deviendra l’impressionnisme. Il incite ses amis à venir peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau. À cette époque, il rencontre également Georges Clémenceau, futur chef du gouvernement français, alors étudiant en médecine.
En 1870, Monet fuit la guerre franco-prussienne et se réfugie à Londres. Il épouse Camille Doncieux, avec qui il a eu deux fils, Jean, en 1867 et Michel, en 1878. L’atmosphère brumeuse de Londres lui inspire de très beaux tableaux. Ensuite, il s’établit à Argenteuil, qui deviendra un haut lieu de l’impressionnisme. La lumière changeante sur la Seine et la campagne, les variations infinies de couleurs dans les champs donnent à Monet un motif idéal. Enfin, son installation à Giverny en Normandie en 1883 marque un tournant décisif dans sa vie et son œuvre. Le jardin est à la fois son motif le plus précieux mais aussi une création magistrale où s’épanouit la nature.

« C’est un métier que j’ai appris dans ma jeunesse… quand j’étais malheureux…
Je dois peut-être aux fleurs d’avoir été peintre. »

Pour son jardin, Monet demande à la municipalité de détourner un bras de l’Epte. Sa requête sera acceptée et la rivière lui donnera la possibilité de créer un étang qu’il surmonte d’un pont japonais. Le jardin s’épanouit et se développe pour contenir une multitude d’arbres (saules pleureurs, frênes, peupliers) et des fleurs où dominent des milliers de nymphéas.

« Je veux peindre l’air dans lequel se trouve le pont, la maison, le bateau. La beauté de l’air où ils sont, et ce n’est rien d’autre que l’impossible. »

Vivre entouré de son jardin fleuri, aidera Monet à surmonter l’adversité. En effet, la première guerre mondiale trouve le peintre affaibli par le vieillissement, son angoisse de perdre la vue ainsi que par la perte de sa deuxième épouse Alice et de son fils Jean. Il continue à peindre son jardin et ses nénuphars, qu’il aborde de multiples points de vue. C’est une quête difficile qui le fait douter de ses capacités.
Insatisfait, il recommence, efface, détruit parfois. Accompagné par quelques proches amis qui croient en son génie et l’encouragent, Monet avance dans la réalisation de son projet. Absorbé par ce travail qu’il ne parvient pas à rendre, tant il a le désir de le reprendre indéfiniment, Monet ne verra pas les Nymphéas installés dans le musée de l’Orangerie après sa mort.

« J’ai mis du temps à comprendre mes nymphéas… Je les cultivais sans songer à les peindre… Un paysage ne vous imprègne pas en un jour… Et puis, tout d’un coup, j’ai eu la révélation des féeries de mon étang. J’ai pris ma palette. Depuis ce temps, je n’ai guère eu d’autre modèle. »

Il meurt à Giverny en 1926. Pour son enterrement, il ne voulait « ni fleurs ni couronnes. […] Il serait vraiment sacrilège de saccager, à cette occasion, toutes les fleurs de mon jardin… ».
Lorsque Clemenceau aperçoit à l’enterrement le drap noir sur le cercueil de son fidèle complice, il s’écrie : « non, pas de noir pour Monet ! » Et au chef du gouvernement Clémenceau de lui substituer une étoffe à fleurs.

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